En pleine tempête promotionnelle, j’espère que cette édition de Camera Obscura se fraiera un chemin parmi les innombrables emails reçus pour le Black Friday, le Cyber Monday et les “wishlists” de cadeaux de Noël plus alléchantes les unes que les autres.

Alors qui a craqué, qui a été raisonnable ? De mon côté, j'ai uniquement profité des promos pour acheter ce dont j’avais vraiment besoin, en me posant la question plusieurs fois de la rationalité de mes achats. Je me rends compte que j’ai développé une certaine aversion au shopping dès que je dépasse un ou deux articles. Cela me procure une sorte de sentiment de vertige et de malaise et je ne peux m’empêcher de remettre en question leur utilité réelle. A ce propos, dans les recos, je vous parlerai d’un documentaire qui remet l’église de la consommation excessive au milieu du village. 

Au sommaire de cette édition, je reviens aussi sur un weekend à la Haye et vous emmène découvrir un tableau que j’ai adoré découvrir en vrai : un charmant petit oiseau nommé le Chardonneret, à admirer au Mauritshuis aux côté d’autres tableaux iconiques comme la Jeune Fille à la Perle. Ensuite il y aura quelques films et séries au programme, deux artistes à écouter et une liste de lecture.

Regarder

Les oeuvres d’art

La jeune fille à la perle 

Saviez-vous que le cerveau réagissait différemment lorsqu’il est face à un tableau dans sa version originale ou face à une reproduction ? C’est l’expérience qu’a menée le musée Mauritshuis à la Haye en observant les réactions des participants à une grande étude neurologique autour du tableau de La Jeune Fille à la Perle.

Ce qu’ils ont observé ? 

1. Regarder une oeuvre d’art est bon pour le cerveau et réveille l’activité cérébrale. Cela enclenche un processus créatif : nous tentons d’imaginer et définir ce que l’artiste a voulu exprimer au travers de son oeuvre et stimulons donc nos neurones. 

2. Observer une oeuvre originale, ici la “vraie” Jeune Fille à la Perle, évoque une réponse émotionnelle jusqu”à 10 fois (!) plus intense que lorsque les participants contemplent l’une de ses reproductions. 

Cette étude nous rappelle à quel point l’art est important et bon pour nous et nos petits cerveaux. Voilà peut-être pourquoi j’aime autant me promener dans des musées sans forcément me l’expliquer…. 

Au delà de ça, on ne peut pas nier le pouvoir d’attractivité de cette fameuse Jeune fille à la perle et l’incroyable souci du détail de Vermeer qui joue avec la lumière à la perfection.

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